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Ces quelques arbres...

Ce blog est dédié a " l'arbre " et a son image ;a sa force,sa longévité et sa beauté... Pied bien dans le sol ,tête dans le ciel . Si on ne les coupent pas ,les arbres meurent debout

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Ces quelques arbres...

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François Canard
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François Canard

Tombé dans la marmite de la photographie dés l'âge de 7 ans, François Canard s'est saisi de ce médium, qui accompagne et ponctue sa vie. La photographie est sa compagne de route.
Elle interroge dans ces retranchements intimes, et lui, la questionne dans son inscription sociale, politique, artistique, dialogue de toute sa vie.

Parti d'une représentation de l'humain ( photographe sociale, du voyage, du corps dénudé...), il évolue vers un travail plus fondamental avec les éléments.

François Canard est un photographe chasseur de temps:

- le vent marin,qui égrène les particules de sable comme autant de secondes, et transforme l'installation éphè-mer en trace aléatoire.

- la mer, dont le ressac bat le pulse de temps.

- l'arbre, érigé, vertical, défiant le temps. " Si on ne les coupe pas, les arbres meurent debout " nous dit il en exergue de son portfolio.

- le fleuve, éternel recommencement, mais toujours différent, recelant dans les fourrés de ses rivages, surprise et trésors, abris et cachettes. Garonne de qui tout procède, sa propre naissance sur ses rives, et vers qui François Canard revient encore et toujours avec l'oeil aiguisé du chercheur du de-or.

François Canard est un photographe orpailleur, saisissant au fil de l'eau de sa vie, les pépites discrètes des jours.

Au-delà d'une photographie descriptive, la vibration intime de ces êtres enracinés s'imprime sur sa pellicule. Il sait voir la bouche d'écorce dont un cruel barbelé interdit à jamais la parole, les deux rochers, qui éternellement tentent de s'embraser, la lumière dorée, telle le doigt de Dieu désignant ce hêtre comme élu de l'instant. Fidèle à ces racines, il retourne inlassablement sur ses pas, cherche, tourne, apprivoise ses modèles de bois ou de granit, et tente de capter leur âme emprisonnées.

Comment François Canard voit-il le réel, ou plutôt ce qui est au-delà ?

La photographie descriptive est une recréation du réel par le cadrage, la sélection de l'instant, le choix de la profondeur de champ, l'écriture de la lumière, comme la photographie de famille est une ré-écriture de son histoire, de son passé.
marcher aux cotés do photographe et redécouvrir le monde à travers ses yeux est une expérience troublante: le réel ne préexiste pas; il est contingent dans un espace/temps/lumière que chacun peut être, perçoit à sa façon.

De cette perception du réel, François canard s'attache à en témoigner la beauté avec une esthétique personnelle : point d'admirable, de très beau , très haut de performance dans ces images mais une authentique et modeste " sauvagitude", le vie brouillonne de la nature dénuée de la main de l'homme.

Et, dans ce concerto boisé, en demi-teintes verdoyantes ou terreuses, son oeil va rajouter la voix soliste de la couleur complémentaire. A l'instar de son oreille, capable de dissocier toutes les lignes mélodiques d'un groupe de jazz, François Canard analyse toutes les nuances chromiques du plus monochrome des paysages, et compose son image à la manière d'un peintre coloriste.

Dans la vie, dans la photographie, François Canard ne bâtit pas, c'est un créateur d'instants.

Nathalie cousin
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